Alors que Lara assiste aux funérailles de sa grand-tante Sadie, elle voit se manifester devant elle le fantôme de celle-ci. Bien que décédée à 105 ans, Sadie apparaît dans la peau de ses vingt-ans (et des poussières). Une seule obsession l’anime : retrouver son collier en forme de libellule sans lequel il ne lui est pas possible de reposer en paix. D’abord déboussolée, Lara se demande si quelque chose ne cloche pas chez elle, en plus de son travail qui ne tient plus qu’à un fil depuis que sa meilleure amie et associée s’est fait la malle pour l’Inde sans prévenir et de sa récente rupture avec Josh, qu’elle veut à tout prix récupérer. Persuadée que Sadie est bien réelle et qu’il est de son devoir d’aider cette tante qu’elle n’a jamais vraiment connue, Lara commence la quête au collier perdu. Petit à petit, une amitié se lie entre les deux jeunes femmes qui changera leurs vies à toutes les deux, pour leur plus grand bonheur.
Ceux qui connaissent les romans de Sophie Kinsella savent que ses héroïnes ont toujours ce petit quelque chose de déjanté et d’extrêmement attachant. Lara et Sadie ne font pas exception à la règle. Si je devais qualifier le personnage de Lara, je dirais qu’il est profondément humain. Elle a le cœur sur la main, au prix de passer (souvent) pour une foldingue. C’est une incomprise optimiste, qui ne lâche pas le morceau là où beaucoup auraient renoncé. La quête que lui assigne Sadie va la pousser dans ses retranchements et donner lieu à des scènes tout à fait burlesques.
Même si certains éléments sont prévisibles, Kinsella a réussi à me surprendre, par les anecdotes et les situations tendres, touchantes ou totalement saugrenues dans lequelles elle place ses personnages. Le passage où Lara joue au medium m’ai fait beaucoup rire. La fin de l’histoire ne se devine pas lorsqu’on commence le roman même si le genre nous promet un dénouement heureux.
Ce que j’ai le plus aimé, c’est de me retrouver dans une ambiance en demi-teinte des années 20 dans lequel nous plonge le roman avec le personnage de Sadie. Et puis le dénouement autour d'un tableau est délicieux. Kinsella nous prouve encore ici qu’elle est un des maîtres en matière de chick-lit. Aussi délicieux, bien que plus travaillé, que Les petits secrets d'Emma.
Ceux qui connaissent les romans de Sophie Kinsella savent que ses héroïnes ont toujours ce petit quelque chose de déjanté et d’extrêmement attachant. Lara et Sadie ne font pas exception à la règle. Si je devais qualifier le personnage de Lara, je dirais qu’il est profondément humain. Elle a le cœur sur la main, au prix de passer (souvent) pour une foldingue. C’est une incomprise optimiste, qui ne lâche pas le morceau là où beaucoup auraient renoncé. La quête que lui assigne Sadie va la pousser dans ses retranchements et donner lieu à des scènes tout à fait burlesques.
Même si certains éléments sont prévisibles, Kinsella a réussi à me surprendre, par les anecdotes et les situations tendres, touchantes ou totalement saugrenues dans lequelles elle place ses personnages. Le passage où Lara joue au medium m’ai fait beaucoup rire. La fin de l’histoire ne se devine pas lorsqu’on commence le roman même si le genre nous promet un dénouement heureux.
Ce que j’ai le plus aimé, c’est de me retrouver dans une ambiance en demi-teinte des années 20 dans lequel nous plonge le roman avec le personnage de Sadie. Et puis le dénouement autour d'un tableau est délicieux. Kinsella nous prouve encore ici qu’elle est un des maîtres en matière de chick-lit. Aussi délicieux, bien que plus travaillé, que Les petits secrets d'Emma.
Sophie Kinsella, Twenties girl, Bantam Press, 432 pages, 2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire