
Attention, les allergiques à la guimauve, passez votre chemin! Je ne m'attendais pas du tout à ce genre de nouvelles et ce n'est qu'après, en me rendant compte que ce livre était édité par les éditions Harlequin que je me suis dit que j'aurai dû être plus vigilante. Les histoires sont vraiment surfaites, mièvres. J'avais l'impression d'être devant un téléfilm ultra cucul de l'après-midi. Et pourtant, je suis du genre à regarder ces petits films qui ont souvent quelque chose de sympathique et de doux. C'est souvent niais et ultra-prévisibles, comme l'étaient ces nouvelles mais là, c'était trop. Et trop, c'est trop, c'est bien connu.
Pas non plus vraiment de magie d'hiver, seulement des histoires qui se passent ou se terminent aux alentours de Noël sans pour autant accorder une grande place à la fête. Les nouvelles mettent en scène des personnages creux et stéréotypés: le type rustre de la campagne qui a renoncé à trouver l'amour et la belle tout juste débarquée de la grande ville apportant avec elle son lot d'idées novatrices, la patronne aux allures de glaçon qui ne se rend pas compte que celui qu'elle a devant elle n'est autre que son employé relooké... Trop harlequinesque à mon goût, on se gave de baisers transcendants et de dialogues trop téléphonés.
Même si je m'attendais à une version papier de bons sentiments, continuer était au-dessus de mes forces. J'ai eu trop de mal, je m'arrête à la moitié, parce que j'ai mieux à lire. C'était bof, très très bof (et je suis gentille).
Nora Robets, Debbie Maccomber, Emily Richards (etc), Magie d'hiver, Harlequins best-seller, 662 pages, 2009
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