Ebenezer Scrooge est un vieillard acariâtre et avare qui fait fuir tout le monde. Le soir de Noël, son neveu vient le convier à festoyer chez lui mais il refuse l'invitation en qualifiant ces manifestations de joie de « sornettes et balivernes ! ». Quelle ne sera pas sa surprise lorsque, se retrouvant seul dans sa grande maison sombre et glacée, il recevra la visite des fantômes des Noël passés, présents et futurs ! La nuit sera terrible en vérité !
En voilà un conte délicieusement écrit! Une vraie petite merveille qui vous insuffle, 156 pages durant, l'esprit de Noël et qui réveille en vous ce qu'il y a de meilleur. Peu d'auteurs sont capables d'un tel exploit, surtout avec un récit si court. Ce n'est pas ma dernière lecture (dont je vous parlerai un peu plus tard) qui le contredira. Mais aussi peu nombreuses que sont les pages qui le composent, ce livre est d'une densité peu commune. Les mots sont choisis avec soin, les phrases nous emportent dans le Londres du XIXe de Dickens. Si petite puisse être la part de Scrooge en chacun de nous, elle disparait le temps d'une lecture comme la haine et l'amertume du coeur d'Ebenezer disparaissent au cours du récit.
Ce conte est enchanteur et ne fait qu'attiser mon envie de découvrir davantage la plume de son auteur. Les choses sont remises en perspective, on demande à notre mémoire de se souvenir qu'en chacun de nous sommeille un enfant, généreux et débordant d'amour à partager. Parce que Noël est une fête d'amour. Scrooge comprendra qu'être avare, que ce soit en argent comme en sentiments, ne mène pas bien loin, si ce n'est aux tréfonds de la haine et à une profonde solitude. Avec ses mots d'une saveur particulière, Dickens semble simplement faire passer un message; celui qui nous invite à profiter chaque jour de ce qui nous est donné, à partager avec les autres et les laisser nous donner, ce qui est parfois le plus difficile. Parce que la chaleur de la flamme qui réchauffe notre coeur n'a AUCUN prix. Un conte qui n'a pas son pareil, vraiment!
Ce conte est enchanteur et ne fait qu'attiser mon envie de découvrir davantage la plume de son auteur. Les choses sont remises en perspective, on demande à notre mémoire de se souvenir qu'en chacun de nous sommeille un enfant, généreux et débordant d'amour à partager. Parce que Noël est une fête d'amour. Scrooge comprendra qu'être avare, que ce soit en argent comme en sentiments, ne mène pas bien loin, si ce n'est aux tréfonds de la haine et à une profonde solitude. Avec ses mots d'une saveur particulière, Dickens semble simplement faire passer un message; celui qui nous invite à profiter chaque jour de ce qui nous est donné, à partager avec les autres et les laisser nous donner, ce qui est parfois le plus difficile. Parce que la chaleur de la flamme qui réchauffe notre coeur n'a AUCUN prix. Un conte qui n'a pas son pareil, vraiment!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire