Lorsque, après un terrible accident de voiture, Henry, la cinquantaine, se réveille sur son lit d'hôpital, il ne peut se rappeler ce qui l'a conduit là. Très mal en point, il a du mal à situer ceux qui défilent à son chevet : est-il encore marié à cette femme très autoritaire ? N'était-il pas fâché avec sa fille ? Son fils lui cacherait-il quelque chose ? Son frère serait-il revenu du Canada ? Que devient sa mère, artiste excentrique et déboussolée ? Et qui est Sebastien, ce très bel homme qui le veille nuit et jour ? Au fur et à mesure que son corps se répare, ses souvenirs reviennent, et avec eux ces sentiments d'inadéquation, d'insécurité, d'urgence, qui ont fait tant de tort aux siens. Il faudra encore un peu de temps, un événement dramatique et la magie d'un soir de Noël pour que Henry parvienne enfin à renouer les liens distendus avec sa famille...
Reçu jeudi dernier, il ne m'a pas fallu longtemps pour venir à bout de ma lecture! Il s'agit d'une très belle surprise!
Le roman met en scène de nombreux personnages qui tournent tous autour d'Henry, père de famille, divorcé, remarié qui se réveille après un terrible accident de voiture. Il ne se souvient de son passé que par bribes, sa mémoire sélectionne ses souvenirs et il a du mal à retrouver qui il est. Tout en nuances, on voit les liens familiaux réapparaitre, certaines questions trouver leurs réponses. Les relations entre les membres de cette famille sont quelque peu éprouvées et d'une extrême complexité mais Jennifer Johnston parvient à exprimer cette situation avec beaucoup d'adresse. J'ai eu énormé d'affection pour le personnage d'Henry. Stephanie est aussi tranchante qu'attendrissante, toujours tiraillée entre deux sentiments contraires. Jérémy apporte également beaucoup à l'histoire, il a quelque chose de rassurant, de calme et d'intrigant tout en dégageant une chaleur humaine très forte. Tash nous fait tourner en bourrique mais elle n'en demeure pas moins émouvante.
Jennifer Johnston a une plume incroyable qui nous emporte totalement. Une fois ouvert, j'ai eu du mal à refermer le livre, l'absence de chapitres ne m'a d'ailleurs pas beaucoup aidée à ce niveau là! J'avais lu un avis plus ou moins mitigé chez Cécile qui nous conseillait de ne pas commencer à lire l'auteure par ce roman-ci. C'est ce que j'ai pourtant fait, un peu malgré moi d'ailleurs, mais je n'ai pas été déçue. Je me dis que l'avenir sera encore meilleur.
Quelques petits bémols quand même: le personnage de Donough (le fils) est un peu trop effacé à mon goût, c'est sans doute un choix de l'auteure, peut-être pour donner plus de poids à Ciara (la fille). La fin est peut-être un peu trop brutale, on a vu meilleur pour un jour de Noël. Ne restons cependant pas sur une note négative car ce n'est pas du tout ce que je veux faire passer ici. J'ai vraiment adoré ce récit qui parle de pardon, d'amour, de non-dits qui blessent, de liens familiaux malmenés, de la bêtise humaine parfois. L'histoire est d'autant plus humanisée qu'elle est tour à tour racontée par l'un ou l'autre personnage.
Un très beau livre, de très beaux mots où Noël est un aboutissement et un nouveau départ à la fois. Une plume que je prendrai plaisir à relire.
Le roman met en scène de nombreux personnages qui tournent tous autour d'Henry, père de famille, divorcé, remarié qui se réveille après un terrible accident de voiture. Il ne se souvient de son passé que par bribes, sa mémoire sélectionne ses souvenirs et il a du mal à retrouver qui il est. Tout en nuances, on voit les liens familiaux réapparaitre, certaines questions trouver leurs réponses. Les relations entre les membres de cette famille sont quelque peu éprouvées et d'une extrême complexité mais Jennifer Johnston parvient à exprimer cette situation avec beaucoup d'adresse. J'ai eu énormé d'affection pour le personnage d'Henry. Stephanie est aussi tranchante qu'attendrissante, toujours tiraillée entre deux sentiments contraires. Jérémy apporte également beaucoup à l'histoire, il a quelque chose de rassurant, de calme et d'intrigant tout en dégageant une chaleur humaine très forte. Tash nous fait tourner en bourrique mais elle n'en demeure pas moins émouvante.
Jennifer Johnston a une plume incroyable qui nous emporte totalement. Une fois ouvert, j'ai eu du mal à refermer le livre, l'absence de chapitres ne m'a d'ailleurs pas beaucoup aidée à ce niveau là! J'avais lu un avis plus ou moins mitigé chez Cécile qui nous conseillait de ne pas commencer à lire l'auteure par ce roman-ci. C'est ce que j'ai pourtant fait, un peu malgré moi d'ailleurs, mais je n'ai pas été déçue. Je me dis que l'avenir sera encore meilleur.
Quelques petits bémols quand même: le personnage de Donough (le fils) est un peu trop effacé à mon goût, c'est sans doute un choix de l'auteure, peut-être pour donner plus de poids à Ciara (la fille). La fin est peut-être un peu trop brutale, on a vu meilleur pour un jour de Noël. Ne restons cependant pas sur une note négative car ce n'est pas du tout ce que je veux faire passer ici. J'ai vraiment adoré ce récit qui parle de pardon, d'amour, de non-dits qui blessent, de liens familiaux malmenés, de la bêtise humaine parfois. L'histoire est d'autant plus humanisée qu'elle est tour à tour racontée par l'un ou l'autre personnage.
Un très beau livre, de très beaux mots où Noël est un aboutissement et un nouveau départ à la fois. Une plume que je prendrai plaisir à relire.
Jennifer Johnston, Un Noël en famille, Belfond, 254 pages, 2009
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